L’art nous rapproche des origines, à l’époque où les habitant-es de la Seine vouaient encore un culte à la déesse Sequana, entité guérisseuse. Au fil du temps, notre lien au fleuve a profondément évolué. Notre société se comporte vis-à-vis de l’eau comme s’il s’agissait d’une ressource exploitable à l’infini. Pourtant la science nous enjoint à prendre en compte les besoins de ce milieu de vie, nous éveille sur l’histoire du voyage d’une simple goutte d’eau, des entrailles de la terre jusqu’à l’océan.

Il est aujourd’hui temps de repenser notre rapport au fleuve !

Alors, comment mieux protéger la Seine ?

En France, des mouvements pour la reconnaissance des droits des fleuves fleurissent ces dernières années : l’Appel du Rhône, le parlement de la Loire, l’Assemblée des jours heureux de Garonne… C’est dans ce contexte qu’est né le collectif des gardiennes et gardiens de la Seine avec l’ambition de proposer un nouveau regard sur notre relation au fleuve, pour préserver aujourd’hui et demain ses droits fondamentaux. Son droit de vivre et d’exister, son droit à la santé, son droit de s’écouler librement. Ces droits ne sont pas symboliques, mais une mesure indispensable pour garantir la préservation de cet écosystème et de ses habitants ainsi que notre propre survie.

Qui sont-ils ?

Un réseau qui rassemble déjà des acteur-rices d’horizons divers (juristes, élu-es locaux, ingénieur-es, urbanistes, paysagistes, artistes…), de tout âge et présentant un rapport au fleuve propre et singulier.

L’objectif de leurs actions est de sensibiliser et de constituer un lieu de réflexion et de partage pour les différents acteurs présents sur le bassin (associations, collectifs d’habitants, citoyen-nes, établissements publics, acteurs privés…) de sa source à son embouchure afin de tendre vers une nouvelle cohabitation entre les humains et l’écosystème Seine.

Avec la participation de :
Charlène Descollonges, Ingénieure Hydrologue pour une Hydrologie régénérative ;
Marine Calmet, Juriste spécialiste des Droits de la Nature ;
Christophe Mandereau, Ingénieur spécialiste de la Résilience des territoires et du respect des limites planétaires à l’échelle locale ;
Yan Tomaszewski, artiste travaillant sur les cultes loués à la déesse Sequana.

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Renseignements complémentaires :
Latitude21, 33 rue de Montmuzard, Dijon

Tél : 03 80 48 09 12

Mail : latitude21@latitude21.fr